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Sous le feuillage est un webzine spécialisé en littérature de jeunesse (mais vous y trouverez aussi de nombreux avis sur la littérature pour adultes) né en avril 2008. Pour vous parler de mes coups de coeur, partager ma passion pour cette littérature si vivante et productive. Il s'agit d'un blog à l'image de ma passion pour la littérature de jeunesse : simple, engagée, enthousiaste.
Pour découvrir, rêver, vibrer, s'évader et s'amuser...
Depuis 2014, en tant que maman, je vous parle de mes découvertes en matière de jeux, jouets, activités et loisirs créatifs que je partage avec mes fils.
Mes genres : fantasy/ fantastique, romance, young adult, thriller, historique et contemporain.

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The Young World - Tome 1

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Chris Weitz

Editions Le Masque
Collection MsK
Traduit de l'anglais par Sébastien Guillot
Paru en Janvier 2015
371 pages
17 euros

Roman ados/ Young adult dès 14 ans
Thèmes : Dystopie, Virus, Adolescence

Quatrième de couverture : Manhattan, XXIe siècle. Un virus a décimé toute la population des États-Unis, à l'exception des adolescents. Plus d'électricité, plus d'eau courante, plus de transports, plus d'Internet, les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. L'Upper East Side est devenu le territoire des Résidentiels, tribu violente et machiste qui domine le marché noir. Dans le Village, plusieurs tribus coexistent plus ou moins pacifiquement. Parmi eux, les Washington Square. Il y a Donna, Jeff, Peter, Brainbox et Opaline. Cinq ados privés de repères qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux. Lassés d'attendre la mort, ils partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l'origine du virus qui a décimé le continent. 
A propos de l'auteur :  New-Yorkais de naissance, Chris Weitz est acteur, réalisateur, producteur et scénariste. The Young World est son premier roman. Les droits cinéma ont été achetés par Warner Bros et Chris Weitz réalisera lui-même le film. 

Je partais dans cette lecture avec un peu d'appréhension. Encore un roman dystopique...c'est la mode...du coup j'avais peur de ne pas pouvoir me plonger dedans. Pourtant The Young World démarre fort et démarre bien, surtout pour le décor, les descriptions d'un Manhattan ravagé, dont il ne reste que des ruines. Puis le premier chapitre commence avec cette pointe de suspense qui ne nous lâche pas. On voit deux groupes d'adolescents. Ils sont armés. Des personnages font le guet quand arrive un groupe d'ados garçons avec un cochon. Ils proposent un drôle de troc...qui est gênant, dérangeant. Là ma curiosité est titillée. Je ne peux plus me défaire du roman. Un cochon en échange de filles!! On se demande pour quelles raisons et surtout pour quoi faire? Et là on imagine parfois le pire. Bref, dès les premières pages, le ton est donné : univers post-apocalyptique d'un New-York décimé par un virus. Tous sont morts (les adultes et les enfants en bas âge jusqu'à l'enfance) exceptés les adolescents qui meurent à l'âge de 18 ans. 
On suit cinq adolescents : Jefferson, Donna, Peter, Brainbox et Opaline. Ils forment les Washington Square mais il y a d'autres groupes adolescents qui se sont formés dans différents quartiers de Manhattan : les Résidentiels, les Insulaires... Il y a des tribus d'adolescents plus ou moins violentes, meurtrières, machistes et ceci rappelle étrangement les enfants perdus de Peter Pan et la hiérarchie dans Sa Majesté des mouches. Jefferson est amoureux de Donna et on pressent d'emblée le futur couple. Brainbox est le cerveau du groupe et insiste pour qu'une expédition se fasse, afin de trouver l'origine du virus. Sauf que tout ne se passe pas comme prévu...

Intriguant, prenant, original, The Young World a plus d'un atout : style western dystopique à la Mad Max, suspense haletant, excellent rythme grâce aux alternances des points de vue, découverte des sentiments adolescents avec l'amour, l'amitié, la solidarité, beaucoup d'action et de rebondissements. J'ai adoré les descriptions de ce New York détruit. C'est très urbain, très Walking Dead, on sent que le danger peut surgir de n'importe quel coin de rue. On visite Central Park, Harlem... J'ai particulièrement aimé le personnage de Donna dont le franc-parler et les commentaires sarcastiques me font parfois tiquer! Elle ne fait pas dans la dentelle et c'est un personnage fort et complexe. C'est intéressant de voir comment les adolescents qui survivent (entre 10 et 18 ans) s'organisent pour faire régner un semblant d'ordre alors que tout est chaos. Certains font preuve d'une grande maturité pour participer à la vie en communauté. Un premier tome très prometteur!



Sous le feuillage | Design par Catherine Surr